DécouvronsLES SECRETS DES LANGUES AFRICAINES
Une grande partie de la richesse de la culture des peuples africains se trouve dans leurs langues. Peu importe qu’on les appelle langues, dialectes ou tutti quanti. Elles sont de véritables trésors pour ceux qui les comprennent.
Pourtant, plus de 50 ans après les indépendances africaines, il est ahurissant de constater le peu d’intérêt que les Etats africains postcoloniaux accordent aux langues nationales. Au Bénin, par exemple, il existe un ministère de la Culture, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales. Mais le département Alphabétisation et Promotion des Langues Nationales n’est en vérité plus pour se donner bonne conscience.
Pourtant…Et pourtant, nos langues nationales sont comme l’ADN de nos cultures qu’on ne peut nous-mêmes comprendre sans au préalable maîtriser ces langues-là. L’Afrique de demain ne peut se construire et se développer durablement sans reposer sur sa culture dont font partie intégrante ses langues nationales.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, bien des millénaires après la disparition de nos premiers ancêtres, nos langues nationales gardent toujours – pour celles qui ont été préservées des influences étrangères – les codes indispensables pour décrypter notre histoire. Il s’avère donc nécessaire et impérieux que, tout en étant ouvert aux langues étrangères, les africains fassent du plus grand cas la maîtrise de leurs langues nationales. Au risque de perdre ce qui constitue un élément essentiel de leur identité.
Marcus Boni TEIGA
Ecrivain-Journaliste
Une grande partie de la richesse de la culture des peuples africains se trouve dans leurs langues. Peu importe qu’on les appelle langues, dialectes ou tutti quanti. Elles sont de véritables trésors pour ceux qui les comprennent.
Pourtant, plus de 50 ans après les indépendances africaines, il est ahurissant de constater le peu d’intérêt que les Etats africains postcoloniaux accordent aux langues nationales. Au Bénin, par exemple, il existe un ministère de la Culture, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales. Mais le département Alphabétisation et Promotion des Langues Nationales n’est en vérité plus pour se donner bonne conscience.
Pourtant…Et pourtant, nos langues nationales sont comme l’ADN de nos cultures qu’on ne peut nous-mêmes comprendre sans au préalable maîtriser ces langues-là. L’Afrique de demain ne peut se construire et se développer durablement sans reposer sur sa culture dont font partie intégrante ses langues nationales.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, bien des millénaires après la disparition de nos premiers ancêtres, nos langues nationales gardent toujours – pour celles qui ont été préservées des influences étrangères – les codes indispensables pour décrypter notre histoire. Il s’avère donc nécessaire et impérieux que, tout en étant ouvert aux langues étrangères, les africains fassent du plus grand cas la maîtrise de leurs langues nationales. Au risque de perdre ce qui constitue un élément essentiel de leur identité.
Marcus Boni TEIGA
Ecrivain-Journaliste
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